Décembre 2015
Vietnam
Les scooters fourmillent, ça klaxonne de partout. L'air est frais et brumeux. Entre deux carrefours, une vendeuse de fruits. Des mandarines. L’atmosphère se remplit de petites particules qui volettent aux senteurs exotiques. La cliente tâte, malaxe et renifle l’agrume. L’argent passe de mains en mains. Il est dit que l’argent n’a pas d’odeur, au Vietnam il a certainement les arômes du plat du jour ! La vendeuse semble ailleurs. Mais moi, je ne voudrais être nulle part ailleurs qu'ici.
Il fait froid à Hanoï. Le temps est couvert et la brume s'installe doucement. Les femmes, chapeaux coniques et tenues oranges, nettoient et ramassent. Elles sont indispensables dans cette ville (comme dans beaucoup d'autres...) où les poubelles ne courent pas les rues. Les gens jettent n'importe où. Entre les saletés qui jonchent le sol et la pollution tenace, j'avance à tâtons, entourée de coton.
Les temples. Au cœur du sacré. L’odeur de l’encens qui brûle me chatouille les narines. Les vietnamiennes, tout autour de moi, prient les anciens. L’idée fondamentale est: « Quand on boit de l’eau, on pense à la source ». Quand on vit, on remercie ces ancêtres. « Hier est derrière, demain est mystère, et aujourd’hui est un cadeau, c’est pour cela qu’on l’appelle le présent ». Le culte doit exister au sein de tous les foyers.
Les scooters fourmillent, ça klaxonne de partout. L'air est frais et brumeux. Entre deux carrefours, une vendeuse de fruits. Des mandarines. L’atmosphère se remplit de petites particules qui volettent aux senteurs exotiques. La cliente tâte, malaxe et renifle l’agrume. L’argent passe de mains en mains. Il est dit que l’argent n’a pas d’odeur, au Vietnam il a certainement les arômes du plat du jour ! La vendeuse semble ailleurs. Mais moi, je ne voudrais être nulle part ailleurs qu'ici.